Les grecs parlaient de trois temps qu'il s'agit d'articuler : chronos, aiôn et kairos. Le temps qui passe, comme sur un boulevard où l'on musarde ; celui qui mesure une vie — il prend alors le sens de destin ; celui des occasions à saisir, quand on attrape la chance par les cheveux.
Kairos : je me retire du monde productif. Aiôn : encore faut-il en faire quelque chose. Pour que chronos ne soit pas que du temps vide, avec "la pendule au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit je vous attends."
(J'écris ce commentaire pour me distraire de l'écriture d'un rapport d'évaluation sur un EHPAD où l'on pratique le "sans horloge" ((les personnes désorientées ne sont pas tenues par des horaires pour manger)) et certains soins sont aheurés, notamment pour prévenir les incontinences.)
Pourquoi attendre ?
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