30 novembre 2005

Zhong

Je suis allé samedi soir à Terre de Chine, rue Quincampoix, à Paris. Donner ton nom et parler du Cercle est un véritable sésame. La personne qui m'a accueilli - tu m'as appris depuis que Lyne Wang est son nom - l'a fait d'une manière toute simple et pleine de générosité. Nous avons passé près de deux heures à parler Pu Er tout en buvant toutes sortes de thés, après que je lui ai parlé des galettes. Elle se souvenait parfaitement de leur achat et j'avais quelques photos numériques pour rappeler de quoi il s'agissait exactement. La verte devrait vieillir au moins cinq ans, m'a-t-elle dit, avant d'être infusée et jusqu'à 25 ou plus, et la noire peut l'être de suite, en tous cas avant les dix ans à venir. Elle n'est pas destinée à vieillir, elle. Maintenant je sais les préparer et je dois dire que j'en ai plus compris sur le gong fu cha pendant ces deux heures qu'en plusieurs années de recherche. Il suffit de la voir faire, Lyne Wang, si simplement, si précisément, avec un petit zhong en guise de théière, un pot de verre et deux ou trois tasses.
Je t'écris buvant le Tie Guan Yin que j'ai apporté de là-bas. Il exhale les parfums de mille fleurs.
Bien à toi,
D.
Photo Tea Masters

27 novembre 2005

Communiqué des Misters des Voix Picardes

Ne pouvant réunir leur formation au complet, les Misters des Voix Picardes n'interpréteront aucune de leurs chansons tristes et affligeantes dimanche 4 décembre à 11h30, à la Plus Petite Galerie du Monde (ou presque), chez Luc Hossepied à Roubaix, à l'occasion du vernissage de l'expo de sculptures d'Eric Marchal.

Autour du feu

Un livre est un parterre de roses un jour de neige
4 auteurs autour du feu
Marie-Clotilde Roose, Marianne Kirsch, Philippe Mathy et Michel Westrade
Textes lus en français et en persan par Fazy
(samedi 10 décembre, 18 h)
1/1 en vitrine + 7 auteurs et artistes autour de la Machine à Sang de Laurence Dervaux
Laurence Dervaux, Bruno Lestarquit, Otto Ganz, Michel Voiturier, Pierre Dailly, Jacky Legge et Marianne Kirsch
(samedi 10 décembre, 19 h)
5 lectures autour du feu : Omar Khayyam, Sohrab Seperi et Hassam Haeri, en français et en persan ; Qui fait quoi ? d’Annabel Derom ; Michel Guilbert raconte L’Affaire du 21 décembre de Norge
(dimanche 11 décembre, 11 h )
2 auteurs autour du feu Marie-Clotilde Roose et Tiziana Colusso ; Rencontres et lectures de Tourments, Ces combats si légers et Midas, au périphérique Est ; Avec Rita Gada, 1/1 en vitrine, Brandes, Montagne à Malice, la Pommeraie, les éditions les pierres, ainsi que les œuvres en céramique réalisées par Fazy
(dimanche 11 décembre, 16 h )
Galerie Autour du feu
17 rue Morel à Tournai
Faezeh (Fazy) Afchary-kord
(+32) 069 67 18 72
Contact
entrée gratuite
sous réserve de modifications éventuelles
avec le soutien des éditions les pierres

19 novembre 2005

Terrible portrait de Finelame Granderaie

Finelame Granderaie est le seigneur blaireau de Salamandastron, la Montagne du Lézard cracheur de feu.
« On aurait dit un géant de légende. Il avait (conservé) son casque et son plastron de cuirasse, et gardait son épée Tuelaracaille sous une patte tout en tenant la barre de l'autre. Les embruns faisaient luire son pelage et briller ses yeux sombres sous son front plissé par des problèmes inconnus. » p. 58
« Finelame menait son propre combat. La soif du sang s'était à nouveau emparée de lui, et son seul but était désormais de pénétrer dans le fort de Sabrauclair pour trouver Kamoul. Aveugle aux difficultés que connaissaient les résistants, il se fraya un chemin vers le fort. La brume rouge qui lui obscurcissait les yeux ne lui laissait rien voir d'autre que l'édifice qui renfermait son ennemi juré. Les rats volaient sous les coups formidables de Tuelaracaille comme autant de papillons pris dans la tourmente. » pp. 147-148
Brian Jacques, A l'assaut de Terramort, collec. Rougemuraille, série Mariel, tome 4, Mango Poche.

09 novembre 2005

Les tours (pour Serge Bulot)

Quand la tour de Babel se fut effondrée, les hommes, dit-on, se répandirent dans le monde, usant de mille langues qui ne leur permettaient plus de s’entendre.
Pour conjurer le sort qui leur était fait (qu’ils s’étaient fait) c’est alors, n’en doutons pas, qu’ils ont créé les mille instruments des mille musiques. Parce que toutes ces musiques sont universelles : elles sont une seule musique, comme l’humanité est une, elle aussi.
Nous tremblons parfois, nous qui voyons revenir de nouvelles destructions de tours. La tentation est forte de penser l’humanité en tribus irréconciliablement oppposées les unes aux autres.
Voici ce que la musique de Serge Bulot vient nous dire avec bonheur : que l’unité se joue de la diversité — qu’il existe un au-delà du langage et des mots. Que cet au-delà rassemble les époques et les continents dans une expérience unique.
Ici et maintenant, dans la musique de Serge Bulot, l’unité du monde surgit à nouveau.
La toile présentée est une oeuvre de William Brown

02 novembre 2005

Ils sont tous morts

Plus de 4x4, plus de voitures
Ils sont tous morts mais les bébés bougent encore
Les “une 2Chevaux” roulent encore
Tout a été détruit
Les chiens cherchent leur maître
Horreur, ils sont morts

Ce poème a été prononcé le 24 mai 2000 par le jeune A., il avait à l'époque 3 ans et 2 mois et faisait semblant de lire les signes qu'on trouve au verso des cartes de certains jeux de Memory, peut-être les lisait-il vraiment.

01 novembre 2005

Pour les amateurs de littérature et de thé

Depuis bientôt trois ans, des amateurs de thé et de livres se rencontrent sur le Cercle du Thé et construisent une bibliographie foisonnante sous le nom de Biblio-thé, hébergée sur un site consacré au thé, Temae, la gazette du thé.