30 novembre 2005

Zhong

Je suis allé samedi soir à Terre de Chine, rue Quincampoix, à Paris. Donner ton nom et parler du Cercle est un véritable sésame. La personne qui m'a accueilli - tu m'as appris depuis que Lyne Wang est son nom - l'a fait d'une manière toute simple et pleine de générosité. Nous avons passé près de deux heures à parler Pu Er tout en buvant toutes sortes de thés, après que je lui ai parlé des galettes. Elle se souvenait parfaitement de leur achat et j'avais quelques photos numériques pour rappeler de quoi il s'agissait exactement. La verte devrait vieillir au moins cinq ans, m'a-t-elle dit, avant d'être infusée et jusqu'à 25 ou plus, et la noire peut l'être de suite, en tous cas avant les dix ans à venir. Elle n'est pas destinée à vieillir, elle. Maintenant je sais les préparer et je dois dire que j'en ai plus compris sur le gong fu cha pendant ces deux heures qu'en plusieurs années de recherche. Il suffit de la voir faire, Lyne Wang, si simplement, si précisément, avec un petit zhong en guise de théière, un pot de verre et deux ou trois tasses.
Je t'écris buvant le Tie Guan Yin que j'ai apporté de là-bas. Il exhale les parfums de mille fleurs.
Bien à toi,
D.
Photo Tea Masters

2 commentaires:

Mauricette Beaussart a dit…

Très belle lettre. Je l'ai lue en pensant qu'elle m'était adressée...
Mille fleurs et étoiles de Mauricette...
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Didier L. a dit…

Mais elle l'était, chère Mauricette. Je ne goûte jamais un Pu Er sans penser à telle étable de nos vingt ans.