• Harold Edelman
« […] aidé par la lecture de Neural Darwinism de E. O. Wilson et Harold Edelman, et les œuvres des écrivains scientifiques David Quammen, Timothy Ferris, Gary Nabham et d'autres textes, la plupart mal digérés, sur la botanique, le génome humain et l'agriculture. » pp. 186-187
• Walter Edmonds
« Mon père aimait les romans historiques de Hervey Allen et de Walter Edmonds, mais je me souviens aussi de l'avoir vu plongé dans les livres de Hamlin Garland, Theodore Dreiser et Sherwood Anderson. » p. 60
« En plus de ces balades au grand air, il y avait les livres que mon père me transmit à partir de sa propre jeunesse, des livres d'Ernest Thomas Seton, James Oliver Curwood, Fenimore Cooper, les œuvres des redoutables baratineurs que sont Horatio Alger et Zane Grey, celles de Owen Wister, auxquelles s'ajoutèrent plus tard les romans du monde sauvage de Hervey Allen et de Walter Edmonds qui écrivit Drums Along the Mohawk. » p. 235
• Albert Einstein
« […] bon nombre des plus grands cerveaux, de Kierkegaard jusqu'à Einstein, n'ont eu aucun problème à manifester une certaine foi. » p. 178
• Loren Eiseley
« […] l'anthropologue Loren Eiseley avait passé un certain nombre d'années "dans la dèche" et j'ai pensé que cette expérience accroissait encore l'immense portée des écrits d'Eiseley. » p. 92
« [Les] vieux amis [d'Herbert Weisinger], tels Panofsky à Princeton, le critique Kenneth Burke, Joseph Campbell ou l'anthropologue Loren Eiseley, étaient seulement cités sous la forme de brefs traits d'esprit, et jamais par vanité. » p. 314
• Mircea Eliade
« C'était peut-être seulement en extérieur que je réussissais à digérer mes lectures de l'hiver : Rilke et Eliade sont toujours pour moi synchrones avec le creusement d'une cave. […] Rabelais est un puits tandis que ma première immersion dans Garcia Lorca est la cueillette de pommes McIntosh sur un arbre champion qui donna soixante boisseaux de fruits avant de mourir. Nabokov est l'installation de poteaux de clôture, les trous que je creusais à cette fin. » p. 108
• Thomas Stearns Eliot
« A Boston, je pensais qu'on accordait pas en général une estime plus grande à Steinbeck ou à Mark Twain, parce que les livres de ces auteurs n'intriguaient pas suffisamment pour produire une bonne quantité d'exégèse professionnelles comme Eliot ou Joyce. » p. 293
• Emerson
« Quand j'étais en terminale au lycée et que John était dans la marine, il m'avait envoyé un recueil d'essais d'Emerson, que j'avais dévorés avec une belle énergie. Thoreau était l'un des écrivains préférés de mon père. Par cet après-midi froid mais ensoleillé à Concord, j'ai été très ému de découvrir le paysage d'où avaient émergé ces deux géants indiscutables des lettres américaines. » p. 278
• Serghei Essenine
« L'hôtel Europa était magnifique et, de manière assez absurde, j'y ai bu du thé dans un verre, comme mes héros Dostoïevski et Essenine. » p. 192
« […] je lisais Joe le Canard à ma petite fille, avant de me plonger dans la littérature soufi, Gurdjieff et Ouspensky, Vyacheslav Ivanov, Essenine, Apollinaire et Faulkner, qui ne faisaient nullement de moi un thésard acceptable, mais défendaient l'espèce d'arrogance qui irritait tous mes professeurs […]. » p. 263
« […] j'ai également été fasciné par les poèmes de Serghei Essenine. Ma dernière découverte en date pendant cette période morose fut l'œuvre de René Char, y compris son texte intitulé A une sérénité crispée, publiée dans la dernière livraison de Botteghe Oscure, la revue de Marguerite Caetani, éditée à Rome. Essenine ainsi que René Char m'ont redonné espoir, car tous deux avaient débuté très humblement, à la campagne. » pp. 266-267
« Bref, [avec Dan Gerber] nous étions deux poètes inoffensifs désireux de retrouver les lieux magiques qui avaient engendré mes héros, Dostoïevski, Tourgueniev, Essenine, Maïakovski. » pp. 364-365
• Jean-Henri Fabre
« Que vous lisiez E. O. Wilson ou Jean-Henri Fabre, vous êtes attiré parmi les délices innombrables des plus petites créatures. » p. 243
• William Faulkner
« Byron a été supplanté par Keats et Walt Whitman, Sherwood Anderson, Faulkner et des biographies désespérément romantiques d'artistes, tel le Jean-Christophe de Romain Rolland. » p. 46
« Il [mon père] savait que mes héros, Sherwood Anderson et William Faulkner avaient eux aussi abrégé leurs études universitaires. » p. 61
« A dix-huit ans, mes héros s'appelaient Dostoïevski, Faulkner, Dylan Thomas, Rimbaud, Henri Miller et James Joyce. » pp. 88-89
« […] toutes destinations atteintes en auto-stop avec une boite en carton nouée par une grosse ficelle, qui contenait ma machine à écrire, mes romans de Faulkner ou de Dostoïevski, les poèmes de Rimbaud, quelques vêtements […]. » p. 89
« Ainsi que William Faulkner, ce noble picoleur, le disait : "Entre le scotch et rien, je choisis le scotch. » p. 116
« Je souhaiterais ne pas avoir vu certaine photo de William Faulkner, prise après plusieurs séances d'électrochocs dans un asile, à cause de ses cuites monumentales et répétées. » p. 121
« Je n'ai jamais cessé de lire Steinbeck, Cather, ce fripon d'Erskine Caldwell et William Faulkner. » p. 180
« Oxford, [Mississippi] était la ville de William Faulkner, qui se trouve là-bas avec Herman Melville. […] L'Etat du Mississippi possède apparemment l'héritage littéraire le plus riche de toute l'Amérique, quand à Faulkner s'ajoutent les noms de Eudora Welty, Walker Percy, Willie Morris et aujourd'hui ceux de Shelby Foote, Barry Hannah, Larry Brown, parmi d'autres. » p. 231
« […] je lisais Joe le Canard à ma petite fille, avant de me plonger dans la littérature soufi, Gurdjieff et Ouspensky, Vyacheslav Ivanov, Essenine, Apollinaire et Faulkner, qui ne faisaient nullement de moi un thésard acceptable, mais défendaient l'espèce d'arrogance qui irritait tous mes professeurs […]. » p. 263
« […] mon père m'a alors déclaré que, puisque mes héros William Faulkner et Sherwood Anderson n'avaient jamais décroché le moindre diplôme, je me sentirais peut-être mieux en travaillant. » p. 266
« On avait le droit de dire "Melville, Whitman et Faulkner", mais on ne pouvait pas ajouter un autre nom propre, surtout si l'écrivain était vivant. Ensuite, j'ai parfois été tenté d'inclure Nabokov et Saul Bellow […]. » p. 280
« Ainsi, en franchissant un pont à Waltham, j'ai soudain eu la certitude que le pauvre Quentin Compson s'était jeté de ce même pont dans Le Bruit et la Fureur de William Faulkner. » pp. 291-292
« Quand on ne lit que les meilleurs auteurs, les ouvertures paraissent vraiment limitées. Que pouvais-je donc apprendre en me plongeant dans Le Bruit et la Fureur de Faulkner ? » p. 309
« (…) je ne savais absolument pas par où commencer [pour écrire un roman], sinon avec un calepin et un crayon, ainsi que le conseille William Faulkner dans son entretien de la Paris Review. » p. 326
« Lorsque tu as suivi une cure intensive de Dostoïevski, de Tourgueniev, de Faulkner, de Stendhal et d'autres géants de la littérature, tu as pris l'habitude de monter sur d'immenses chevaux dont tu as bien du mal à descendre afin de trouver la taille adéquate de ta monture personnelle. » p. 340
« Sinclair Lewis écrivait avec justesse et exactitude sur les habitants de Main Street, mais ces qualités mêmes font de ce roman un livre qu'on n'a pas envie de relire, alors qu'on retourne sans cesse vers les mystères de Faulkner. » pp. 340-341
« J'ai néanmoins constaté que bon nombre de romanciers commencent par la poésie, ou du moins commettent quelques poèmes, et cette longue liste inclut Faulkner, Hemingway, Mailer et Matthiessen. » p. 353
• Edna Ferber
« Ma mère aimait Willa Cather, ce qui ne l'empêchait guère d'aduler aussi Edna Ferber et Taylor Caldwell, puis de se hausser jusqu'à John O'Hara. » p. 60
• Bill Ferguson
« [Dans la librairie Grolier de Gordon Cairnie] je me souviens avoir rencontré Bill [William] Corbett, Paul Hannigan, Steven Sandy, mon futur éditeur Sam Lawrence, Desmond O'Grady, l'éditeur indépendant Jim Randall, Bob Dawson le poète de Harvard, l'imprimeur et poète Bill Ferguson et le futur agent littéraire Andrew Wylie. Un jour, Robert Lowell et Peter Taylor sont passés en coup de vent pour dire bonjour. » p. 279
• Patrick Ferguson
« C'était [David Harrison] un petit garçon rondouillard de six ans lorsque mes parents lui offrirent l'histoire détaillée de la Guerre Révolutionnaire par Ferguson, qu'il serra contre sa poitrine en disant : "J'ai toujours désiré ce livre." » p. 63
• Lawrence Ferlinghetti
« Un jour, durant un déjeuner impressionnant (…), organisé par James Laughlin, j'ai regardé autour de la table Barbara Guest, Gary Snyder, Denise Levertov et Lawrence Ferlinghetti, puis je me suis demandé à part moi ce que chacun et chacun faisait de ses journées (…). » p. 346
• Timothy Ferris
« […] aidé par la lecture de Neural Darwinism de E. O. Wilson et Harold Edelman, et les œuvres des écrivains scientifiques David Quammen, Timothy Ferris, Gary Nabham et d'autres textes, la plupart mal digérés, sur la botanique, le génome humain et l'agriculture. » pp. 186-187
• Richard Flanagan
« […] le livre étonnant de Richard Flanagan intitulé Death of a River Guide […]. » p. 80
• Shelby Foote
« Oxford, [Mississippi] était la ville de William Faulkner, qui se trouve là-bas avec Herman Melville. […] L'Etat du Mississippi possède apparemment l'héritage littéraire le plus riche de toute l'Amérique, quand à Faulkner s'ajoutent les noms de Eudora Welty, Walker Percy, Willie Morris et aujourd'hui ceux de Shelby Foote, Barry Hannah, Larry Brown, parmi d'autres. » p. 231
• Richard Ford
« Richard Ford allait se manifester deux ans après. » p. 265
« Pendant que nous chassions dans le Montana, j'ai regardé d'un œil amusé Richard Ford essayer d'attraper son jeune épagneul breton, mais un mois plus tard dans le Michigan je me cassais le pied en essayant moi-même d'attraper mon labrador. » p. 356
• Nelson Foster
« Souvent les textes bouddhistes sont tout aussi soporifiques, aux notables exceptions des traductions modernes comme celles de Thomas Cleary, du roshi Nelson Foster ou de Burton Watson. » p. 186
• Anne Frank
« Il y a longtemps, histoire de blaguer, je répondais aux jérémiades de mes camarades écrivains : "Va raconter ça à Anne Frank." » p. 318
• Robert Frost
« […] l’opposition éculée à la Daniel Boone ou à la Robert Frost entre la ville et la campagne, la civilisation et le monde sauvage […]. » p. 39
• Buckminster Fuller
« Il y a aussi cet argument de Buckminster Fuller qui dit qu' "une structure de haute énergie" ne perd pas de temps. » p. 316
La route du retour : ◊
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire