?? Quascha
« J.D. [Reed] et moi, en queue de manifestation, partagions une flasque de whisky en parlant de Bachelard, que Quasha nous avait fait lire. (…) Nous avons été rejoints par Robert Bly avant de charger ces nazis qui se sont enfuis parce que nous étions plus costaud qu'eux. » p. 333
• David Quammen
« […] aidé par la lecture de Neural Darwinism de E. O. Wilson et Harold Edelman, et les œuvres des écrivains scientifiques David Quammen, Timothy Ferris, Gary Nabham et d'autres textes, la plupart mal digérés, sur la botanique, le génome humain et l'agriculture. » pp. 186-187
• Rabelais
« C'était peut-être seulement en extérieur que je réussissais à digérer mes lectures de l'hiver : Rilke et Eliade sont toujours pour moi synchrones avec le creusement d'une cave. […] Rabelais est un puits tandis que ma première immersion dans Garcia Lorca est la cueillette de pommes McIntosh sur un arbre champion qui donna soixante boisseaux de fruits avant de mourir. Nabokov est l'installation de poteaux de clôture, les trous que je creusais à cette fin. » p. 108
• Carl Rakosi
« J'ai eu la chance de rencontrer alors un poète local, Carl Rakosi, publié par New Direction, qui était également analyste, et qui a eu le temps ainsi que le désir de passer une soirée à discuter avec moi de ma trajectoire au point mort. » p. 324
• J. D. Reed
« Il y avait aussi la disparition des gens qui ne persévéraient pas malgré quelques réussites précoces et prometteuses, ainsi J. D. Reed qui publia Expressways chez Simon & Schuster, et David Kelly qui publia chez la Wesleyan University Press. » p. 265
« Mon vieil ami de la fac et poète, J. D. Reed s'était installé à Concord avec sa femme, Carol ; nous les voyions souvent, ainsi que le poète Bill Corbett et sa femme […]. » p. 294
« Pour notre sortie préférée […] nous allions jusqu'à Halibut Point, où J. D. Reed et sa femme Carol, une peintre talentueuse, s'étaient installés après leur séjour à Concord. » p. 300
« J. D. avait fait la connaissance de Charles Olson et les moments passés avec ce grand homme, l'un des poètes les plus fascinants de notre littérature, étaient tout bonnement inoubliables. » p. 300
« J. D. était un type très massif, qui pesait 150 kilos et mesurait environ deux mètres, mais à côté de Charles, c'était un nain. Tant J. D. que Charles Olson avaient été bannis d'un certain nombre de bars de Gloucester à cause de leurs frasques diverses et variées […]. » p. 300
« […] la YMHA Discovery Series, qui m'a offert ma première lecture publique et un voyage en train avec Bill Corbett et J. D. [Reed] jusqu'à new York. » p. 301
« (…) je ne pensais pas une seconde que je buvais trop, car tous mes copains, J.D. Reed, Getty Nelson et Jack Thompson, buvaient plus que moi. » p. 326
« Louis Simpson, J.D. Reed et moi avons pris l'avion pour Washington afin de participer à une marche des écrivains sur le Département d'Etat, contre la guerre au Viêt-nam. » pp. 332-333
« J.D. [Reed] et moi, en queue de manifestation, partagions une flasque de whisky en parlant de Bachelard, que Quasha nous avait fait lire. (…) Nous avons été rejoints par Robert Bly avant de charger ces nazis qui se sont enfuis parce que nous étions plus costaud qu'eux. » p. 333
• Adrienne Rich
« Denise Levertov était en résidence temporaire à Radcliffe et elle m'a présenté à Adrienne Rich. J'ai souvent pensé que ces deux femmes formidables n'ont jamais été reconnues comme elles le méritaient, par exemple en comparaison d'Anne Sexton et de Sylvia Plath, qui sont devenues célèbres pour des raisons essentiellement sociologiques qu'elles ne contrôlaient nullement. » p. 301
• Rilke
« Tous les deux ou trois ans je retombe sur une citation d'une lettre de Rilke […] Je sais désormais sans l'ombre d'un doute que la nature de cette citation de Rilke est ce qui a aiguillonné ma curiosité et mes recherches concernant un grand nombre de cultures du tiers-monde […]. » pp. 80-81
« Rilke écrivit : "Qu'est-ce que le destin, sinon la densité de l'enfance ? » p. 110
« J'avais commencé à lire Hart Crane, Rilke, Lorca et W. C. Williams, tous écrivains qui se disputaient mes suffrages, et dans mon journal intime les divagations à la Schopenhauer ou à la Nietzsche se raréfièrent pour laisser place à des images physiques tirées de mon expérience. » pp. 97-98
« C'était peut-être seulement en extérieur que je réussissais à digérer mes lectures de l'hiver : Rilke et Eliade sont toujours pour moi synchrones avec le creusement d'une cave. […] Rabelais est un puits tandis que ma première immersion dans Garcia Lorca est la cueillette de pommes McIntosh sur un arbre champion qui donna soixante boisseaux de fruits avant de mourir. Nabokov est l'installation de poteaux de clôture, les trous que je creusais à cette fin. » p. 108
« Nous disposons d'un océan de sagesse, qui va de Lao Tseu à Jung et Rilke. » pp. 125-126
« Ça paraît un peu fou aujourd'hui, mais à l'époque l'idée que je déambulais là où avaient marché Rilke ou Rimbaud m'exaltait, comme un prêtre ou une nonne en visite au Mont des Oliviers ou à Bethléem. » p. 202
« […] un déjeuner offert à notre convention de poètes par Pierre Trudeau et où il a cité longuement et de mémoire Valéry et Rilke en français et en allemand […]. » p. 202
« J'étais à cette époque tiraillé entre des obsessions contradictoires […], les recoins obscurs de l'histoire de l'art […], la poésie symboliste française, Rilke et mon héros entre tous les héros, James Joyce, sans parler des journaux de Dostoïevski qui constituaient mon missel quotidien. » p. 259
« (Je choisissais chaque jour) un romancier ou un poète nouveau sur lequel méditer tandis que je me débattais dans les embouteillages et sur les petits routes inconnues. Mes journées se partageaient ainsi entre William Carlos Williams, Melville (surtout Billy Bud, un roman qui me troublait beaucoup), Kierkegaard, Tourgueniev, Dos Passos, Rilke, Lorca, Céline (qui ne suscitait pas une bonne attitude de vendeur, le journaliste Dwight McDonald, John Steinbeck et de nombreux autres. » p. 293
• Arthur Rimbaud
« Quand je pense à mes héros de jeunesse comme Rimbaud, Richard Wright, Dostoïevski ou Walt Whitman, je suis moins surpris par mon comportement de l'époque. » p. 63
« A dix-huit ans, mes héros s'appelaient Dostoïevski, Faulkner, Dylan Thomas, Rimbaud, Henri Miller et James Joyce. » pp. 88-89
« […] toutes destinations atteintes en auto-stop avec une boite en carton nouée par une grosse ficelle, qui contenait ma machine à écrire, mes romans de Faulkner ou de Dostoïevski, les poèmes de Rimbaud, quelques vêtements […]. » p. 89
« Sur le mur j'avais mis une photo de Rimbaud, tirée de l'édition Gallimard en cuir, ainsi que le portrait dessiné de Dostoïevski, deux héros dignes d'un jeune paon qui montrait ses plumes mais ne faisait rien. » p. 99
« Je crois que j'avais dix-neuf ans quand le "Tout ce qu'on nous enseigne est faux" de Rimbaud est devenu ma devise, en partie parce que la méfiance de Rimbaud envers la société était vaguement délictueuse et qu'à dix-neuf ans on essaie de se poser en s'opposant. » p. 189
« Mon bagage […] contenait […] surtout mes anthologies de poésie russe et chinoise, mes volumes de Rimbaud et d'Apollinaire, de William Blake, mes exemplaires de John Clare et de Christopher Smart, sans oublier quelques romans de Dostoïevski. » p. 189
« Ça paraît un peu fou aujourd'hui, mais à l'époque l'idée que je déambulais là où avaient marché Rilke ou Rimbaud m'exaltait, comme un prêtre ou une nonne en visite au Mont des Oliviers ou à Bethléem. » p. 202
« […] une petite ferme lointaine où je pourrais gagner simplement ma vie et étudier mon Rimbaud en paix. » p. 261
« A dix-neuf ans à New York, j'appliquais à la lettre la devise rimbaldienne relative au "dérèglement raisonné de tous les sens", afin de briser tous les conditionnements de la perception. » p. 262
« (…) c'est toi qui a "une écurie d'or" dans la bouche ainsi que Rimbaud et certes pas Rambo l'a écrit. » p. 336
• Graham Robb
« La biographie de Rimbaud par Graham Robb » p. 50
• Theodore Roethke
« […] je pense à Robert Duncan qui évoque le mieux l'expression "naturellement envapé", ou à Gary Snyder qui jouissait d'une stabilité sans faille malgré la quantité d'alcool qu'il buvait, tandis que Charles Olson, Theodore Roethke, Robert Lowell, James Dickey et James Wright semblaient tous voués à une inéluctable autodestruction. » p. 309
« (…) j'essayais de me rappeler un poème de Duncan, quelque chose sur la dépression de Roethke, son effondrement dans le dédale trompeur d'une institution et le dernier vers était : "Ce qui est siffle comme un serpent et se convulse pour muer". »
• Romain Rolland
« Byron a été supplanté par Keats et Walt Whitman, Sherwood Anderson, Faulkner et des biographies désespérément romantiques d'artistes, tel le Jean-Christophe de Romain Rolland. » p. 46
• Romanciers autochtones américains
« Il y a aujourd'hui environ deux douzaines de bons romanciers autochtones américains et l'on peut parler d'une réelle renaissance, même si elle a lieu trop loin de New York pour être vraiment remarquée. » p. 247
• Les Romantiques anglais
« J'ai eu deux enseignants magnifiques. L'une, Berenice Smith, […], me transmettant son enthousiasme pour Willa Cather et Trollope ainsi que pour les romantiques anglais. » p. 83
?? M.L. Rosenthal
« A l'occasion d'une belle promenade sur Hampstead Heath avec M.L. Rosenthal, cet érudit m'a montré quelques repaires de Keats. (…). » p. 346
• Philip Roth
« Lors de mon premier jour de travail [à l'université de Stony Brook - un milieu universitaire et littéraire sophistiqué], à l'occasion d'une réunion destinée à préparer le semestre, on m'a présenté à Alfred Kazin et à Philip Roth. » p. 316
• Rousseau
« J'évoque ici un univers immensément propice à l'affadissement romantique, aux distorsions prévisibles d'idéologues de tout poil, qu'il s'agisse de Rousseau ou des récents hippies couverts de turquoises, ou encore des dingues du peyotl. » p. 241
La route du retour : ◊
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