• Vyacheslav Ivanov
« […] je lisais Joe le Canard à ma petite fille, avant de me plonger dans la littérature soufi, Gurdjieff et Ouspensky, Vyacheslav Ivanov, Essenine, Apollinaire et Faulkner, qui ne faisaient nullement de moi un thésard acceptable, mais défendaient l'espèce d'arrogance qui irritait tous mes professeurs […]. » p. 263
• Jon Jackson
« Un ami, Jon Jackson, qui devait ensuite devenir auteur de romans policiers à succès, essayait de survivre en ne mangeant que des choux et des patates. » p. 304
• Henry James
« […] des coups de téléphone en pleine nuit où l'on affirme sans ambages que Henry James se masturbait très certainement pour écrire Un portrait de femme, ou qu'Edmund Wilson n'est certainement pas aussi brillant qu'il le croit, ou encore que lue avec attention la prose de William Dean Howells est fascinante. » p. 258
• Randall Jarrell
« Il existe, dans le domaine de la fiction, un sous-genre très soporifique appelé "roman universitaire", mais il suffit de lire Mary McCarthy ou Randall Jarrell sur ce sujet pour ne pas explorer davantage cet aspect hypertrophié de la comédie humaine. » p. 321
• Thomas Jefferson
« J'ai eu deux enseignants magnifiques. […] L'autre, James McClure, […], me fit découvrir Thorstein Veblen, Vance Packard, les histoires de Beard, Crèvecœur. McClure était un lecteur passionné de Thomas Jefferson. » p. 83
• Jimenez
« […] la bibliothèque qui donnait sur la Red Cedar River où, alors en première année de fac, j'ai lu pour la première fois le Finnegans Wake de James Joyce, et où j'ai aussi lu Lorca, Jimenez, Hernandez et Neruda, découvert par le biais de la revue The Fifties de Robert Bly, qui allait bientôt devenir The Sixties. » p. 266
• James Joyce
« A dix-huit ans, mes héros s'appelaient Dostoïevski, Faulkner, Dylan Thomas, Rimbaud, Henri Miller et James Joyce J'ai lu plusieurs fois Finnegans Wake […] convaincu que la musique de cette œuvre constituait un excellent palliatif à la sagesse. » pp. 88-89
« […] alors que j'étais plongé dans les merveilles de James Joyce, un ami et moi avons volé deux caisses de scotch Haig & Haig dans le garage d'un homme très riche.» p. 116
« Il faut du temps pour façonner dans la forge de son âme la force incréée de sa race, comme l'aurait dit Joyce. » p. 201
« J'étais à cette époque tiraillé entre des obsessions contradictoires […], les recoins obscurs de l'histoire de l'art […], la poésie symboliste française, Rilke et mon héros entre tous les héros, James Joyce, sans parler des journaux de Dostoïevski qui constituaient mon missel quotidien. » p. 259
« […] la bibliothèque qui donnait sur la Red Cedar River où, alors en première année de fac, j'ai lu pour la première fois le Finnegans Wake de James Joyce, et où j'ai aussi lu Lorca, Jimenez, Hernandez et Neruda, découvert par le biais de la revue The Fifties de Robert Bly, qui allait bientôt devenir The Sixties. » p. 266
« A Boston, je pensais qu'on accordait pas en général une estime plus grande à Steinbeck ou à Mark Twain, parce que les livres de ces auteurs n'intriguaient pas suffisamment pour produire une bonne quantité d'exégèse professionnelles comme Eliot ou Joyce. » p. 293
« Au cours de sa visite, je l'ai emmené à un cours de troisième cycle consacré à Joyce et (Duncan) a promptement couvert trois tableaux noirs de notes relatives à la structure de Finnegans Wake. » p. 327
• C. G. Jung
« Déjà, j'étais conscient de la mise en garde adressée par Jung à ceux qui vivaient dans "une atmosphère spirituelle trop élevée" mais je ne pouvais pas m'en empêcher très longtemps. » p. 104
« Nous disposons d'un océan de sagesse, qui va de Lao Tseu à Jung et Rilke. » pp. 125-126
« Quand je me sentais mentalement vulnérable, je lisais Karen Horney, Adler ou encore plus souvent Jung, alors que Herbert [Weisinger] était plus freudien que moi. » p. 314
• Emmanuel Kant
« Un prêtre baptiste m'a alors dit que je ne devais pas lire La critique de la raison pure de Kant […]. » p. 178
• Bob Kaufman
« Les hymnes de cette époque étaient le Howl d'Allen Ginsberg et l'Abominist Manifesto de Bob Kaufman. » p. 263
• Alfred Kazin
« Lors de mon premier jour de travail [à l'université de Stony Brook - un milieu universitaire et littéraire sophistiqué], à l'occasion d'une réunion destinée à préparer le semestre, on m'a présenté à Alfred Kazin et à Philip Roth. » p. 316
« […] les idées faisaient ici partie du contenu de chaque journée. Je me rappelle Alfred Kazin, Peter Shaw, Vivian Gornick et Jack Thompson, tous anciens membres du groupe de Lionel Trilling à Columbia, en train de discuter d'un problème littéraire dans le couloir […] à un niveau d'intelligence et de virtuosité qui métamorphosait en élucubrations d'amateur tout ce que j'avais pu entendre jusque là. » pp. 316-317
« […] le jour où j'ai fini par déjeuner avec Kazin à son club new-yorkais et où nous avons bu un verre avec Gordon Ray , l'actuel président de la Fondation Guggenheim, [je crois que] cette rencontre était destinée à me faire décrocher une bourse. » pp. 317-318
« Alfred Kazin comptait venir dans la région de Traverse City (…) et il espérait que j'aurais le temps de lui montrer les "paysages" dont s'inspirait mon travail. (…) au lieu de quoi je suis parti pêcher la truite dans le Montana avec McGuane. Kazin a pris la mouche et je n'ai plus jamais entendu parler de lui sauf par une note de lecture laconique et négative (…). » pp. 347-348
• John Keats
« Le jeune homme qui à seize ans sentait son cerveau transfiguré par Keats et Whitman » p. 11
« Byron a été supplanté par Keats et Walt Whitman, Sherwood Anderson, Faulkner et des biographies désespérément romantiques d'artistes, tel le Jean-Christophe de Romain Rolland. » p. 46
« Comment pouvais-je étudier la chimie alors que je me passionnais pour John Keats ? » p. 82
« On pouvait bien trouver héroïque le fait de réchauffer une boite de soupe dans le lavabo de ta piaule louée cinq dollars par semaine, car tes motivations venaient de John Keats, de Walt Whitman et d'une douzaine d'autres géants. » p. 225
« Je me répétais sans cesse le vers d'Ungaretti "voremmo una certezza" (donne-nous une certitude) alors que j'aurais dû savoir mettre tout ça de côté en faveur de la "capacité négative" de Keats. » p. 340
« A l'occasion d'une belle promenade sur Hampstead Heath avec M.L. Rosenthal, cet érudit m'a montré quelques repaires de Keats. Parce que Keats a été le premier poète essentiel de ma vie, j'avais la chair de poule en m'approchant de tous ces lieux importants fréquentés par le poète. (…) » p. 346
• David Kelly
« Il y avait aussi la disparition des gens qui ne persévéraient pas malgré quelques réussites précoces et prometteuses, ainsi J. D. Reed qui publia Expressways chez Simon & Schuster, et David Kelly qui publia chez la Wesleyan University Press. » p. 265
• Jack Kerouac
« Nous avons eu la chance de passer deux soirées au Five Spot avec Jack Kerouac dont le roman Sur la route venait d'être publié. Kerouac fêtait son succès sur un mode qui finirait par le tuer à moins de cinquante ans. » p. 93
« Plus tard, lorsque j'ai parlé de toutes ces années avec Gary Snyder, John Clellon Holmes et Allen Ginsberg séparément, tous étaient perplexes face au lent suicide de Kerouac par l'alcool. » p. 94
« J'ai rencontré deux fois Jack Kerouac et j'ai constaté avec stupéfaction que son récent succès avec Sur la route avait pour unique conséquence qu'il se sentait libre de se saouler à mort. » p. 216
« J'ai vu la même chose [devenir célèbre pour des raisons essentiellement sociologiques qu'on ne contrôle nullement] arriver à Kerouac ainsi qu'à mon ami Richard Brautigan […] et plus récemment Jay McInerney. » p. 301
• Søren Kierkegaard
« Ce côté strict et archaïque du Midwest est beaucoup plus séduisant sur scène que dans un motel, quand tu apprends qu'elle n'a même pas lu Søren Kierkegaard. » p. 149
« […] bon nombre des plus grands cerveaux, de Kierkegaard jusqu'à Einstein, n'ont eu aucun problème à manifester une certaine foi. » p. 178
« […] une théologie de pacotille inspirée de Dostoïevski et de mon nouveau dieu, Kierkegaard. » p. 260
« (Je choisissais chaque jour) un romancier ou un poète nouveau sur lequel méditer tandis que je me débattais dans les embouteillages et sur les petits routes inconnues. Mes journées se partageaient ainsi entre William Carlos Williams, Melville (surtout Billy Bud, un roman qui me troublait beaucoup), Kierkegaard, Tourgueniev, Dos Passos, Rilke, Lorca, Céline (qui ne suscitait pas une bonne attitude de vendeur, le journaliste Dwight McDonald, John Steinbeck et de nombreux autres. » p. 293
• Galway Kinnell
« […] j'ai enfin entendu ma première lecture de poésie : Galway Kinnell a lu L'Avenue portant l'initiale du Christ dans le Nouveau Monde, un extrait de son dernier livre publié. » p. 264
« J'avais dix poèmes terminés et je désirais reprendre contact avec Galway Kinnell qui s'était montré très encourageant […]. » p. 295
« [Galway Kinnell] sous-louait l'appartement de Denise Levertov à New York […]. J'ai ainsi parlé à Denise, dont je connaissais très bien le travail, et elle m'a proposé de lui envoyer quelques-uns des mes poèmes. » p. 295
« Nous avons [Gerber et moi] publié [dans la revue littéraire Sumac] un certain nombre de poètes, y compris Robert Duncan, Charles Simic, Hayden Carruth, Gary Snyder, Galway Kinnell, Richard Hugo, Diane Wakoski et James Welch, mais ce labeur a fini par avoir raison de nous (…) » p. 341
?? Carolyn Kizer
« L'autre merveilleuse surprise est arrivée avec un appel téléphonique d'Elisabeth Kray, qui dirigeait l'Académie des Poètes Américains et désirait que je déjeune à New York avec avec elle-même et Carolyn Kizer. (…) Carolyn m'a appris (…) que je bénéficiais d'une bourse (…) laquelle (…) permettait de prendre une année sabbatique. » p. 331
• Ted Kooser
« Mon ami Ted Kooser, un poète du Nebraska » p. 22
« Bien sûr, de nombreux poètes sont des "changeurs de formes" pour reprendre une expression des Autochtones américains. Wallace Stevens en est un exemple flagrant, tout comme Ted Kooser, l'un de mes poètes américains préférés, qui était vice-président d'une compagnie d'assurance de Lincoln, dans le Nebraska. » p. 302
?? Elisabeth Kray
« L'autre merveilleuse surprise est arrivée avec un appel téléphonique d'Elisabeth Kray, qui dirigeait l'Académie des Poètes Américains et désirait que je déjeune à New York avec avec elle-même et Carolyn Kizer. (…) Carolyn m'a appris (…) que je bénéficiais d'une bourse (…) laquelle (…) permettait de prendre une année sabbatique. » p. 331
La route du retour : ◊
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