28 octobre 2016

Hualien, Yilan et puis Taipei. Carnet de route.

Taipei, Yilan, vers Hualien 
Les autoroutes traversent la ville, perchées à 20 mètres pour éviter la submersion. 
Les immenses jardins publics et aires de sport à Taipei, en contrebas, sont d'immenses réservoirs pour concentrer l'eau des pluies diluviennes lors des typhons. Le déluge, un savoir vivre. 
Ce pont au-dessus d'une modeste rivière, tellement surdimensionné, il pourrait en enjamber huit comme elle. Il attend patiemment le typhon et là, il sera à sa place. 
Rizières, rizières, rizières. 
Les rizières oiseaux blancs sur une patte. Un paysan chapeau conique stoïque sous le déluge travaille. 
Dans le nord, ici, on récolte le riz une fois par an ; dans le sud, deux fois. 
Maisons de rizières, un ou deux étages, des terrasses, une architecture carrée. Comme des bateaux, entourées d'eau. 
On roule vers le sud, sur une autoroute perchée. À gauche l'océan Pacifique, à droite rizières, maisons peu élevées, les montagnes au loin dans la brume. 
Grande zone industrielle, raffineries, aciéries, il doit y avoir un port gazier pas bien loin. 
Un temple dans la zone industrielle : un bâtiment en tôles, peint en rouge.
Les maisons des morts dans la colline. Encore des temples. Des temples partout. Une noria d'habits violets, de la musique. 
Les feux rouges sont patients, ils décomptent les secondes. 
On traverse une ville portuaire, la seafood est renommée. Aussitôt la route grimpe, c'est déjà la montagne et à nos pieds un port naturel, une grande baie et le Pacifique. Cette route est dangereuse, dit Ho Hsin : d'un côté la montagne peut vous tomber dessus et de l'autre vous pouvez tomber dans la mer. 
Soleil et brume, océan et route de montagne. À pic. La route a été creusée à flanc de montagne. Parfois un tunnel de renfort. La montagne verte, luxuriante, tropicale. La côte découpée, des presque îles. Parfois la montagne descend sur la route. Travaux. On s'arrête pour le paysage. Chaleur ! Les collines avancent dans le Pacifique et dans la brume.
La route en travaux perpétuels. Ça s'effondre, on répare. Sinon, en attendant, on consolide. 
La route descend dans la baie. Longues plages, l'eau émeraude. Dans le lacet un scooter double à droite. Un grand échassier blanc se balade au milieu de la route. On descend vers Dong'ao. Village aborigène, une église. Beaucoup d'aborigènes believe christian. La ville vit de sa cimenterie. Et on attaque à nouveau la montagne. La route est belle, en bon état. Le soleil gagne sur la brume. Il sera bientôt 10 h. L'océan gagne des couleurs, le gris se teinte de bleu. 
Des cascades, de l'eau partout. Les réserves sont dans les nuages et dans la pluie tellement fréquente et dense, pas de glaciers sous ces latitudes. 
Route 9 sud. 
Un arrêt dans un restaurant à l'entrée d'un village. On commande avec une liste des offres à cocher. Des glaces avec des arachides ou des haricots rouges. 
Que d'eau ! Que de cascades ! Mais il faut bien remplir le Pacifique. Taïwan participe vaillamment. 
Glissement de roches. Travaux de terrassement. Circulation alternée. Travaux d'infrastructure énorme. 
Une station au bord de la route, juste avant les gorges de Taroko. Pays aborigène. Boule de riz cuite à la vapeur dans une feuille de bananier avec un peu de champignons et de porc.




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