Réveil rapide et route jusqu’à Zaventem, l’aéroport de Bruxelles.
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Impressions de New York. Mais où sont les gratte-ciels? Nous ne voyons que de vagues langues de terre supportant un triste habitat pavillonnaire. JFK, aéroport international, culture mondiale. On peut se croire à Roissy, à Athènes ou ailleurs. Si ce n’est qu’ici, on a de la place. Même pour faire la queue, par discrétion, on laisse un mètre entre chaque personne. Toutes les races du monde semblent s’être donné rendez-vous dans cet endroit. En deux heures, j’ai vu des allemands, des russes, des noirs d’Afrique, des noirs américains, des spanishes d’ici ou d’ailleurs, des blonds, des bruns, des asiatiques.… Françoise me dit qu’elle a même vu des Texans avec de grands chapeaux. Tout ça sur fond de jet lag, de décalage horaire, ma montre marque 17 heures, je suis à JFK et mon corps sait bien qu’il est déjà 23 heures.
Devant nous, aujourd’hui, il y a encore beaucoup à faire :
• attendre encore 1 heure ici
• voyager 4 heures pour Denver
• remonter encore 2 heures dans le temps
• trouver l’hôtel réservé pour la première nuit
Et puis, dormir, dormir.
En attendant, j’ai voulu vérifier dans l’annuaire d’une cabine téléphonique si Paul Auster habite bien Brooklyn : il y a sept ou huit Auster, mais pas de Paul. Peut-être est-il sur liste rouge, peut-être les annuaires sont-ils plus compliqués que je n’ai cru, peut-être a-t-il pris à son tour la route à la recherche de la petite musique du hasard.
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