Et ici, en principe, il n’y a pas d’ours.
*
Maintenant le retour se fait sentir. L’objectif est de rallier Denver. Nos conversations sont alimentées par la remise de la voiture, l’organisation des bagages, etc… Françoise ne fait presque plus de photos : c’est un signe. La route est longue, traverse des déserts couverts de sauge, des collines arides et poussiéreuses. Parfois une vallée est irriguée, il y a des pâturages : moments de détente. Françoise conduit une grande partie de la route, ce qui nous prive de sa traduction live de The blessing way de Tony Hillerman. Son anglais est bien meilleur que le mien, encore que j’arrive à me sortir de presque toutes les situations (sauf au téléphone lorsque j’ai voulu confirmer les billets de retour auprès de TWA et que j’ai dû à ma grande honte passer la communication à Françoise au bout de quelques minutes).*
Ce soir nous nous sommes baignés dans le lac, avons marché, contourné une charogne de cervidé qui achevait de retourner aux éléments, dérangé les chiens de prairies, observé une dizaine de mule deers descendre boire. J’ai allumé des bougies pour Françoise et nous avons fait un festin de pâtes à la sauce BBQ. Je lui avais offert ce matin un collier de fétiches zuñi et les dessins que les filles m'avaient confié pour cette occasion.
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