6 août encore. Il est 11:00 am. J’écris à la table traditionnelle du campement américain. Françoise classe et numérote les photos qu’elle a fait développer à Flagstaff. Le ciel est couvert et menaçant. De temps en temps nous buvons un café. L’eau chauffe sur le feu que nous avons mis une heure à allumer, dans l’humidité, après quatre essais infructueux.
J’irais bien à la pêche à la truite en Amérique, ou à la chasse.
8:00 pm : c’était donc une journée de repos, avec visite d’une partie du Parc National de Bryce Canyon. Promenade à pied, après qu’une pluie diluvienne nous ait fait penser que la journée serait fichue. Décors érosifs d’une grandeur à couper le souffle. D’ailleurs mon souffle était bien court pour ce premier hiking de huit kilomètres. Mais en marchant lentement nous sommes arrivés en haut, à plus de 8 000 pieds. En milieu d’après-midi nous faisons notre maintenant rituel et presque unique repas quotidien. Aujourd’hui, c’est un taco salad dans l’auberge (inn) historique qui se trouve à l’entrée de Bryce Canyon. La cuisine mex est vraiment épicée. Nous faisons un usage immodéré de sour cream pour tenter d’adoucir la brûlure du piment.
Retour au campement. Bain de pied dans le lac avoisinant après un tour en forêt par une piste à la limite de la praticabilité. L’année prochaine, c’est sûr, je loue un 4x4.
Françoise fait le feu. J’écris jusqu’à la nuit.
C’est un certain John Westley Powell qui a découvert cette région, l’a décrite, a rencontré ses habitants, les Utes et les Paiutes. Ses comptes-rendus d’expédition, rédigés avec Clark, son binôme, pour le compte du gouvernement américain, ont peut-être été traduits en français. Il faudra chercher.
La nuit tombe. Notre tente est parmi les sapins : j’étalerai le feu avant de la rejoindre.
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