30 août 2005

En Marge : de Adler à Auden

• Adler
« Quand je me sentais mentalement vulnérable, je lisais Karen Horney, Adler ou encore plus souvent Jung, alors que Herbert [Weisinger] était plus freudien que moi. » p. 314

• Conrad Aiken
« Conrad Aiken […] a déclaré qu'il avait gagné une réputation formidable sans jamais avoir mis la main à la pâte. » p. 311

• Horatio Alger
« En plus de ces balades au grand air, il y avait les livres que mon père me transmit à partir de sa propre jeunesse, des livres d'Ernest Thomas Seton, James Oliver Curwood, Fenimore Cooper, les œuvres des redoutables baratineurs que sont Horatio Alger et Zane Grey, celles de Owen Wister, auxquelles s'ajoutèrent plus tard les romans du monde sauvage de Hervey Allen et de Walter Edmonds qui écrivit Drums Along the Mohawk. » p. 235
« Dans l'univers romanesque de Horatio Alger, des hommes jeunes se décarcassaient pour "améliorer leur sort". » p. 292

• Hervey Allen
« Mon père aimait les romans historiques de Hervey Allen et de Walter Edmonds, mais je me souviens aussi de l'avoir vu plongé dans les livres de Hamlin Garland, Theodore Dreiser et Sherwood Anderson. » p. 60
« En plus de ces balades au grand air, il y avait les livres que mon père me transmit à partir de sa propre jeunesse, des livres d'Ernest Thomas Seton, James Oliver Curwood, Fenimore Cooper, les œuvres des redoutables baratineurs que sont Horatio Alger et Zane Grey, celles de Owen Wister, auxquelles s'ajoutèrent plus tard les romans du monde sauvage de Hervey Allen et de Walter Edmonds qui écrivit Drums Along the Mohawk. » p. 235

• Sherwood Anderson
« Le calme qui me permettait de penser aux livres que je venais de lire, les romans de Erskine Caldwell ou de Sherwood Anderson, ou encore le très déroutant roman de Stendhal […]. » p. 25
« Byron a été supplanté par Keats et Walt Whitman, Sherwood Anderson, Faulkner et des biographies désespérément romantiques d'artistes, tel le Jean-Christophe de Romain Rolland. » p. 46
« Mon père aimait les romans historiques de Hervey Allen et de Walter Edmonds, mais je me souviens aussi de l'avoir vu plongé dans les livres de Hamlin Garland, Theodore Dreiser et Sherwood Anderson. » p. 60
« [Mon père] savait que mes héros, Sherwood Anderson et William Faulkner avaient eux aussi abrégé leurs études universitaires. » p. 61
« […] mon père m'a alors déclaré que, puisque mes héros William Faulkner et Sherwood Anderson n'avaient jamais décroché le moindre diplôme, je me sentirais peut-être mieux en travaillant. » p. 266
« Souvent au cours de mon existence, j'ai pensé que je ressemblais à l'un de ces balourds rêveurs qui traversent discrètement les romans de Sherwood Anderson et ceux de Willa Cather (…) » p. 334

• L'Apocryphe
« Dans la bibliothèque d'East Lansing, j'ai même réussi à glisser quelques coups d'œil discrets sur l'Apocryphe interdit et blasphématoire, une expérience tout ce qu'il y a de plus excitant. » p. 251

• Apollinaire
« Une jeune Juive […] seulement âgée de dix-huit ans […] me lisait Apollinaire et Valéry en français, un véritable événement pour un jeune homme récemment arrivé du Midwest. » p. 90
« Mon bagage […] contenait […] surtout mes anthologies de poésie russe et chinoise, mes volumes de Rimbaud et d'Apollinaire, de William Blake, mes exemplaires de John Clare et de Christopher Smart, sans oublier quelques romans de Dostoïevski. » p. 189
« La rue où se trouve ton bistrot était celle de deux de tes héros, Apollinaire et Henry Miller. » p. 202
« […] je lisais Joe le Canard à ma petite fille, avant de me plonger dans la littérature soufi, Gurdjieff et Ouspensky, Vyacheslav Ivanov, Essenine, Apollinaire et Faulkner, qui ne faisaient nullement de moi un thésard acceptable, mais défendaient l'espèce d'arrogance qui irritait tous mes professeurs […]. » p. 263

• Aristophane
« "Tourbillon est roi", comme le disait Aristophane » p. 64
« La manière qu'ont les gens de devenir ce qu'ils sont a quelque chose de profondément hasardeux et
comique, qui m'a toujours rappelé la phrase d'Aristophane : "Tourbillon est roi." » p. 236

• W.H. Auden
« (W.H. Auden) m'a dit que le fait de « tirer le diable par la queue » avait toujours été bénéfique pour son travail. » p. 92
« (…) j'étais assis entre Wright et W.H. Auden lors d'un dîner dans le palace Drue Heinz de l'East River. J'ai accepté de changer de place avec Wright qui mourait d'envie de s'asseoir près d'Auden pour parler avec lui d'Edward Thomas et d'autres poètes anglais. » p. 327
« Wright avait semblé chagriné de m'entendre parler avec Auden de son poème gay, Platonic Blow (…) » p. 327
« Auden n'avait pas la moindre fibre bourgeoise (…) » p. 327

La route du retour :

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