30 août 2005

En Marge : de E. Caldwell à J.O. Curwood

• Erskine Caldwell
« Le calme qui me permettait de penser aux livres que je venais de lire, les romans de Erskine Caldwell ou de Sherwood Anderson, ou encore le très déroutant roman de Stendhal... » p. 25
« Je n'ai jamais cessé de lire Steinbeck, Cather, ce fripon d'Erskine Caldwell et William Faulkner. » p. 180
« […] un bon livre, par exemple Le déclin et la chute de l'Empire romain de Gibbon, où tout le monde semblait boire trop de vin et se livrer à toutes sortes d'excès, ou, mieux encore, Le Petit arpent du bon Dieu de Caldwell, où les femmes accomplissaient tous mes fantasmes. » p. 180

• Taylor Caldwell
« Ma mère aimait Willa Cather, ce qui ne l'empêchait guère d'aduler aussi Edna Ferber et Taylor Caldwell, puis de se hausser jusqu'à John O'Hara. » p. 60

?? Joseph Campbell
« [Les] vieux amis [d'Herbert Weisinger], tels Panofsky à Princeton, le critique Kenneth Burke, Joseph Campbell ou l'anthropologue Loren Eiseley, étaient seulement cités sous la forme de brefs traits d'esprit, et jamais par vanité. » p. 314

• Albert Camus
« J'ai alors remarqué certaines signatures prestigieuses, ainsi celles de Balzac ou de Camus, et la sueur occasionnée par la gêne s'est mise à perler sur mon front d'homme du Midwest. » p. 211
« […] l'étude réitérée de Camus à l'université m'avait appris que la liberté individuelle était parfois bien problématique. » p. 306
« (…) mes conceptions de "la terrible liberté" que je tirais de mon étude de Camus. » p. 340

• Truman Capote
« (…) Truman Capote (…) a refusé de m'expliquer la raison de sa longue brouille avec Tennessee [Williams], se contentant de me dire : "Nous sommes tous méprisables." » pp. 344-345

• Phil Caputo
« Un jour, comme dans le roman Rumor of War de Phil Caputo, vous déchargez quelques cadavres et vous lavez au jet d'eau le sang qui recouvre le plateau du pick-up, et puis, dans un avenir pas vraiment éloigné, vous marchez dans Rush Street à Chicago. » p. 276
« […] je suis sorti pour chasser la caille avec mon ami le romancier Philip Caputo, l'auteur entre autres de Rumor of War, où il évoque ses expériences douloureuses d'officier dans le corps des Marines pendant la guerre du Viêt-nam. » p. 282
« Caputo, qui avait beaucoup d'expérience en la matière, a déclaré que notre ZA (zone d'atterrissage) était trop petite. » p. 288

• Hayden Carruth
« Nous avons [Gerber et moi] publié [dans la revue littéraire Sumac] un certain nombre de poètes, y compris Robert Duncan, Charles Simic, Hayden Carruth, Gary Snyder, Galway Kinnell, Richard Hugo, Diane Wakoski et James Welch, mais ce labeur a fini par avoir raison de nous (…) » p. 341

• Raymond Carver
« J'ai eu une brève correspondance avec l'excellent écrivain américain Ray Carver […] [qui] s'excusait de ne pas se souvenir de grand chose de ces années-là [à cause de l'alcool]. Cela, de la part d'un grand talent, peut-être un génie, est vraiment triste. » p. 132
« Feu Raymond Carver fut le maître absolu de ce sous-genre qu'est la recherche de l'équilibre dans un environnement de misère quasi-absolue. » p. 256

?? R.V. Cassill
« R.V. Cassill plaidait avec passion pour que des poètes et des écrivains pauvres soient embauchés en priorité par les universités. » p. 330

• Willa Cather
« Ma mère aimait Willa Cather, ce qui ne l'empêchait guère d'aduler aussi Edna Ferber et Taylor Caldwell, puis de se hausser jusqu'à John O'Hara. » p. 60
« J'ai eu deux enseignants magnifiques. L'une, Berenice Smith, […], me transmettant son enthousiasme pour Willa Cather et Trollope ainsi que pour les romantiques anglais. » p. 83
« Je n'ai jamais cessé de lire Steinbeck, Cather, ce fripon d'Erskine Caldwell et William Faulkner. » p. 180
« Souvent au cours de mon existence, j'ai pensé que je ressemblais à l'un de ces balourds rêveurs qui traversent discrètement les romans de Sherwood Anderson et ceux de Willa Cather (…) » p. 334

• Louis-Ferdinand Céline
« (Je choisissais chaque jour) un romancier ou un poète nouveau sur lequel méditer tandis que je me débattais dans les embouteillages et sur les petits routes inconnues. Mes journées se partageaient ainsi entre William Carlos Williams, Melville (surtout Billy Bud, un roman qui me troublait beaucoup), Kierkegaard, Tourgueniev, Dos Passos, Rilke, Lorca, Céline (qui ne suscitait pas une bonne attitude de vendeur, le journaliste Dwight McDonald, John Steinbeck et de nombreux autres. » p. 293

• Blaise Cendrars
« J'y ai trouvé [dans la bibliothèque Widener de Harvard] la Prose du Transsibérien de Blaise Cendrars dans la traduction de John Dos Passos, un livre mentionné par William Carlos Williams, l'un de mes auteurs préférés, et sur lequel Henry Miller avait écrit dans Les livres de ma vie. » p. 277

• Jules César
« […] je n'arrive pas à me faire à l'idée que Jules César fut l'un des premiers hôtes célèbres du Morvan. » p. 209

• René Char
« […] j'était plongé dans l'œuvre de René Char et de William Buttler Yeats, des influences plutôt apaisantes en comparaison de certaines de mes autres passions. » p. 104
« […] j'ai également été fasciné par les poèmes de Serghei Essenine. Ma dernière découverte en date pendant cette période morose fut l'œuvre de René Char, y compris son texte intitulé A une sérénité crispée, publiée dans la dernière livraison de Botteghe Oscure, la revue de Marguerite Caetani, éditée à Rome. Essenine ainsi que René Char m'ont redonné espoir, car tous deux avaient débuté très humblement, à la campagne. » pp. 266-267

• John Clare
« Mon bagage […] contenait […] surtout mes anthologies de poésie russe et chinoise, mes volumes de Rimbaud et d'Apollinaire, de William Blake, mes exemplaires de John Clare et de Christopher Smart, sans oublier quelques romans de Dostoïevski. » p. 189

• Thomas Cleary
« Souvent les textes bouddhistes sont tout aussi soporifiques, aux notables exceptions des traductions modernes comme celles de Thomas Cleary, du roshi Nelson Foster ou de Burton Watson. » p. 186

• Clark Coolidge
« La poésie prospérait dans toute la région de Boston à cette époque et j'imagine que c'est toujours le cas. Je me rappelle le pittoresque et très brillant Garett Lansing, l'orphelin John Wieners, James Tate, Fanny Howe, Michael Palmer, Clark Coolidge et beaucoup d'autres. » p. 301

• Fenimore Cooper
« En plus de ces balades au grand air, il y avait les livres que mon père me transmit à partir de sa propre jeunesse, des livres d'Ernest Thomas Seton, James Oliver Curwood, Fenimore Cooper, les œuvres des redoutables baratineurs que sont Horatio Alger et Zane Grey, celles de Owen Wister, auxquelles s'ajoutèrent plus tard les romans du monde sauvage de Hervey Allen et de Walter Edmonds qui écrivit Drums Along the Mohawk. » p. 235

• Bill [William] Corbett
« [Dans la librairie Grolier de Gordon Cairnie] je me souviens avoir rencontré Bill [William] Corbett, Paul Hannigan, Steven Sandy, mon futur éditeur Sam Lawrence, Desmond O'Grady, l'éditeur indépendant Jim Randall, Bob Dawson le poète de Harvard, l'imprimeur et poète Bill Ferguson et le futur agent littéraire Andrew Wylie. Un jour, Robert Lowell et Peter Taylor sont passés en coup de vent pour dire bonjour. » p. 279
« Mon vieil ami de la fac et poète, J. D. Reed s'était installé à Concord avec sa femme, Carol ; nous les voyions souvent, ainsi que le poète Bill Corbett et sa femme […]. » p. 294
« […] la YMHA Discovery Series, qui m'a offert ma première lecture publique et un voyage en train avec Bill Corbett et J. D. [Reed] jusqu'à New York. » p. 301
« Corbett était un élégant rejeton du Connecticut qui a tiqué en découvrant la chemise noire que j'avais choisi de porter […]. » p. 301

• Hart Crane
« J'avais commencé à lire Hart Crane, Rilke, Lorca et W. C. Williams, tous écrivains qui se disputaient mes suffrages, et dans mon journal intime les divagations à la Schopenhauer ou à la Nietzsche se raréfièrent pour laisser place à des images physiques tirées de mon expérience. » pp. 97-98
« […] comme je révérais Hart Crane, je rassemblais toutes les informations à son sujet. » p. 278

• Max Crawford
« […] les impressions désagréables qui sont les miennes quand je traverse le Texas en voiture […] sont certes des impressions superficielles, qui excluent les splendeurs qu'on trouve chez des écrivains comme J. Frank Dobie, John Graves, Larry McMurry, Jim Crumley ou Max Crawford, pour en nommer quelques uns. » p. 222

• Crèvecœur
« J'ai eu deux enseignants magnifiques. […] L'autre, James McClure, […], me fit découvrir Thorstein Veblen, Vance Packard, les histoires de Beard, Crèvecœur. McClure était un lecteur passionné de Thomas Jefferson. » p. 83

• Harry Crews
« […] le genre de prêcheurs du Sud créés par des romanciers comme Flannery O'Connor, Harry Crews et Barry Hannah. » p. 178

?? Bob Cross
« Bob Cross s'est un jour arrêté dans un camping pour dactylographier quelques notes sur sa vieille Olivetti et plusieurs enfants curieux se sont alors massés autour de lui pour l'observer. Aucun d'eux n'avait jamais vu une machine à écrire. » p. 336

• Jim Crumley
« […] les impressions désagréables qui sont les miennes quand je traverse le Texas en voiture […] sont certes des impressions superficielles, qui excluent les splendeurs qu'on trouve chez des écrivains comme J. Frank Dobie, John Graves, Larry McMurry, Jim Crumley ou Max Crawford, pour en nommer quelques uns. » p. 222

• James Oliver Curwood
« En plus de ces balades au grand air, il y avait les livres que mon père me transmit à partir de sa propre jeunesse, des livres d'Ernest Thomas Seton, James Oliver Curwood, Fenimore Cooper, les œuvres des redoutables baratineurs que sont Horatio Alger et Zane Grey, celles de Owen Wister, auxquelles s'ajoutèrent plus tard les romans du monde sauvage de Hervey Allen et de Walter Edmonds qui écrivit Drums Along the Mohawk. » p. 235

La route du retour :

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