30 août 2005

En Marge : de P. La Mure à J. Ludwig

• Pierre La Mure
« Nous étions plus immédiatement séduits par Moulin Rouge, le livre de Pierre La Mure sur Toulouse Lautrec […]. » p. 46

• R. D. Laing
« R. D. Laing a dit que « l'esprit dont nous sommes inconscient est conscient de nous." » p. 188
« […] lorsque j'ai lu la phrase de R. D. Laing : "L'esprit dont nous sommes inconscients est conscient de nous", ma mémoire a aussitôt convoqué cette expérience du peyotl. » p. 260

• Garett Lansing
« La poésie prospérait dans toute la région de Boston à cette époque et j'imagine que c'est toujours le cas. Je me rappelle le pittoresque et très brillant Garett Lansing, l'orphelin John Wieners, James Tate, Fanny Howe, Michael Palmer, Clark Coolidge et beaucoup d'autres. » p. 301

• Lao Tseu
« Nous disposons d'un océan de sagesse, qui va de Lao Tseu à Jung et Rilke. » pp. 125-126

?? James Laughlin
« Un jour, durant un déjeuner impressionnant (…), organisé par James Laughlin, j'ai regardé autour de la table Barbara Guest, Gary Snyder, Denise Levertov et Lawrence Ferlinghetti, puis je me suis demandé à part moi ce que chacun et chacun faisait de ses journées (…). » p. 346

• D. H. Lawrence
« […] cette formidable pensée de D. H. Lawrence pour qui la seule aristocratie est celle de la conscience. » p. 228

• Denise Levertov
« J'avais dix poèmes terminés et je désirais reprendre contact avec Galway Kinnell qui s'était montré très encourageant […]. » p. 295
« [Galway Kinnell] sous-louait l'appartement de Denise Levertov à New York […]. J'ai ainsi parlé à Denise, dont je connaissais très bien le travail, et elle m'a proposé de lui envoyer quelques-uns des mes poèmes. » p. 295
« Denise Levertov était en résidence temporaire à Radcliffe et elle m'a présenté à Adrienne Rich. J'ai souvent pensé que ces deux femmes formidables n'ont jamais été reconnues comme elles le méritaient, par exemple en comparaison d'Anne Sexton et de Sylvia Plath, qui sont devenues célèbres pour des raisons essentiellement sociologiques qu'elles ne contrôlaient nullement. » p. 301
« Un jour, durant un déjeuner impressionnant (…), organisé par James Laughlin, j'ai regardé autour de la table Barbara Guest, Gary Snyder, Denise Levertov et Lawrence Ferlinghetti, puis je me suis demandé à part moi ce que chacun et chacun faisait de ses journées (…). » p. 346

• Sinclair Lewis
« Sinclair Lewis écrivait avec justesse et exactitude sur les habitants de Main Street, mais ces qualités mêmes font de ce roman un livre qu'on n'a pas envie de relire, alors qu'on retourne sans cesse vers les mystères de Faulkner. » pp. 340-341

• Li Po
« Je pense à la carrière chaotique de certains de mes poètes chinois préférés, de toute évidence Li Po et Tu Fu, sans oublier le splendide Su Tung-p'o qui a supporté la guerre, l'exil, l'emprisonnement et la mort de ses deux épouses, et je me demande comment diable ils ont réussi à écrire ces œuvres immortelles. » p. 320

• Henry Wadsworth Longfellow
« Nous habitions au troisième étage dans un ensemble immobilier appelé les Longfellow Apartments, un nom qui m'a fait réfléchir car après la licence, on m'avait obligé à apprendre par cœur certains extraits de son très soporifique Hiawatha. » p. 291

• Garcia Lorca
« (Garcia Lorca) a bien sûr été exécuté par les Phalangistes, dont nous avons de nombreux exemples, déguisés en moutons, dans notre propre culture. » p. 85
« J'avais commencé à lire Hart Crane, Rilke, Lorca et W. C. Williams, tous écrivains qui se disputaient mes suffrages, et dans mon journal intime les divagations à la Schopenhauer ou à la Nietzsche se raréfièrent pour laisser place à des images physiques tirées de mon expérience. » pp. 97-98
« C'était peut-être seulement en extérieur que je réussissais à digérer mes lectures de l'hiver : Rilke et Eliade sont toujours pour moi synchrones avec le creusement d'une cave. […] Rabelais est un puits tandis que ma première immersion dans Garcia Lorca est la cueillette de pommes McIntosh sur un arbre champion qui donna soixante boisseaux de fruits avant de mourir. Nabokov est l'installation de poteaux de clôture, les trous que je creusais à cette fin. » p. 108
« Vous ne vous rappelez pas le moindre vers de Yeats, de Lorca ou de Whitman, seulement cette chansonnette fongoïde, aussi hideuse que le jus de carotte que vous avez commandé pour vous refaire une santé au petit déjeuner […]. » p. 123
« […] la bibliothèque qui donnait sur la Red Cedar River où, alors en première année de fac, j'ai lu pour la première fois le Finnegans Wake de James Joyce, et où j'ai aussi lu Lorca, Jimenez, Hernandez et Neruda, découvert par le biais de la revue The Fifties de Robert Bly, qui allait bientôt devenir The Sixties. » p. 266
« (Je choisissais chaque jour) un romancier ou un poète nouveau sur lequel méditer tandis que je me débattais dans les embouteillages et sur les petits routes inconnues. Mes journées se partageaient ainsi entre William Carlos Williams, Melville (surtout Billy Bud, un roman qui me troublait beaucoup), Kierkegaard, Tourgueniev, Dos Passos, Rilke, Lorca, Céline (qui ne suscitait pas une bonne attitude de vendeur, le journaliste Dwight McDonald, John Steinbeck et de nombreux autres. » p. 293

• Robert Lowell
« Nous ne nous intéressions guère à la poésie académique, mais nous avions lu Life Studies de Robert Lowell, même si je préférais de loin Meditations in an Emergency de Frank O'Hara. » p. 265
« [Dans la librairie Grolier de Gordon Cairnie] je me souviens avoir rencontré Bill [William] Corbett, Paul Hannigan, Steven Sandy, mon futur éditeur Sam Lawrence, Desmond O'Grady, l'éditeur indépendant Jim Randall, Bob Dawson le poète de Harvard, l'imprimeur et poète Bill Ferguson et le futur agent littéraire Andrew Wylie. Un jour, Robert Lowell et Peter Taylor sont passés en coup de vent pour dire bonjour. » p. 279
« L'engouement semble toujours précéder l'art dans les cas de Robert Lowell ou d'Allen Ginsberg. » p. 301
« […] je pense à Robert Duncan qui évoque le mieux l'expression "naturellement envapé", ou à Gary Snyder qui jouissait d'une stabilité sans faille malgré la quantité d'alcool qu'il buvait, tandis que Charles Olson, Theodore Roethke, Robert Lowell, James Dickey et James Wright semblaient tous voués à une inéluctable autodestruction. » p. 309
« J'ai organisé un nombre apparemment incalculable de lectures pour des poètes comme Robert Lowell, qui, semble-t-il ne s'intéressait absolument pas à moi lorsque nous avons déjeuné avec Jack Ludwig. » p. 326
« La solidarité est un sentiment rare parmi les écrivains, mais nous avons défilé aux côtés de Norman Mailer et de Robert Lowell. » p. 333

• Malcolm Lowry
« […] un poète canadien jouissant d'une certaine réputation, A. J. M. Smith, qui avait connu Malcolm Lowry, l'auteur du célèbre Au-dessous du volcan. » p. 314

• William Ludlow
« Ce fut dans la maison des ancêtres de mon beau-père que mon épouse découvrit les journaux de William Ludlow remontant au dix-neuvième siècle, qui me fournirent la base de Légendes d'automne. » p. 257

• Jack Ludwig
« J'ai organisé un nombre apparemment incalculable de lectures pour des poètes comme Robert Lowell, qui, semble-t-il ne s'intéressait absolument pas à moi lorsque nous avons déjeuné avec Jack Ludwig. » p. 326

La route du retour :

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